Une semaine intense de formation à l'école actuelle bilingue de Dakar (EAB) qui travaille sur les mêmes champs de la médiation et de classe
APIE. Deux conférences à destination des familles, une conférence à destination des professionnels de l'éducation,
de nombreux échanges et contacts, Ange, l'enseignant de la classe APIE qui regroupe 8 enfants de CP, CE2 et CM1 qui m'a longuement ouvert ses portes,
des rencontres institutionnelles, d'autres qui ne l'étaient pas... Bref, le temps est passé bien vite. Cette classe est la première à accueillir spécifiquement des enfants précoces en Afrique de l'Ouest.
Une école qui met en place des élèves médiateurs qui ont reçu une formation avec Brigitte Faofer, directrice de l'établissement.
Poser un regard sur sa culture, son système éducatif d'un autre lieu, d'une autre culture est toujours enrichissant.
Je souhaitais jouer gagnant / gagnant dans les échanges, je fus comblé. Ce qu'il en reste : La confirmation du lien étroit entre médiation, gestion des conflits et précocité intellectuelle. Les APIES ne supportent que difficilement une éducation fondée sur les punitions, la peur, l'humiliation, la soumission, d'où, si l'équipe le perçoit, ce malaise dès qu'il s'agit de gérer des transgressions de règles avec ses enfants là. Avec les uatres, les enfants standards, c'est la même chose, mais ils laissent moins de confiance en soi dans ces épreuves d'humiliation.
Expérience riche, cela faisait six ans que je n'étais pas parti à l'étranger travailler. Après la Mauritanie, l'Algérie, le Liban, voici la découverte bien partielle du Sénégal et de ses habitants. Un peuple joyeux, élégant, accueillant.
Jean-François Laurent