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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 12:27

       Hier, nous discutons avec une cousine. Elle nous parle de son fils de 17 ans, APIE, précoce. Je suis une nouvelle fois scandalisé de ce que s'est permis l'institution vis à vis de ce jeune. Je vais tenter de vous décrire les  faits :

 

       Jérome est un jeune, QI bien sûr de 140 et plus... sensible comme jamais, rebelle à l'injustice comme un APIE peut l'être, ado très ado (cheveux, attitude, excès...), gentil et généreux, suit une thérapie, travaille peu, des difficultés avec l'autorité ou plutôt avec l'autoritarisme. Jérôme vit chez sa mère, a des copains, bref, le lycéen en seconde comme beaucoup.

123-072.JPG

 

    Le Hic !

 

           Etudiant un poème en classe de français, Jérome apostrophe le professeur parce qu'il ne comprend pas le message du poète. Le professeur commence à remettre en cause les compétences du jeune :

          - "Pour qui te prends-tu ? Tu te crois plus doué que le poète, mais tu n'es rien !"

             Et la réponse fuse : "Et vous, qui êtes-vous pour me parler ainsi ? Vous n'avez même pas les bons diplômes de prof, vous n'êtes qu'un théâtreux, pas un prof de français, mais de théâtre !".

       Jérome doit certainement s'exprimer avec la maladresse d'un jeune de 16 ans... Et le professeur le colle 6 heures et le renvoie du cours.

 

 

2 ème acte

  

 123-074.JPG            Conseil de classe en décembre 2009. Jérome, comme tous ses camarades de classe, passe devant le conseil des professeurs, seul, eux en arc de cercle assis, lui debout attendant la sentence. Et quelle sentence :

             - "Arrête d'avoir des espoirs à l'école, tu n'arriveras à rien"

                    - "Tu es nul et tu n'as pas le niveau du lycée, tu n'as rien à faire ici, tu devrais t'orienter en lycée pro, tu ne peux faire que cela. Arrête d'imaginer que tu puisses faire des études, tu n'as pas les moyens de tes ambitions !"  Dixit le prof de français

 

         C'est trop violent pour Jérome, trop injuste, il tourne le dos au tribunal des profs et claque la porte.

Dès le lendemain, sa mère est convoquée au lycée par le proviseur qui lui indique que son fils est renvoyé immédiatement du lycée. Ils ne lui trouvent aucun autre lycée, aucune autre solution malgré les demandes insistantes de la maman.

       L'association des parents d'élèves prend le dossier en main et propose à Jérome de faire une lettre d'excuse et de la porter au proviseur pour montrer sa bonne volonté. Jérome ravale sa fierté et réalise une belle lettre d'excuse qu'il porte au lycée. Le proviseur refuse de le recevoir et c'est le CPE qui le rencontre pour lui expliquer que ça ne sert à rien et qu'il doit trouver une autre solution.

 

        Depuis ce jour, Jérome est inscrit au CNED par défaut et non par choix. Il est inscrit en première, mange avec ses copains de classe de l'année dernière tous les midis... Quel gâchis !

 

 22022010937.jpg


 

    Si nous nous métions à la place de Jérome


            - Qu'a-t-il pu ressentir quand il est agressé par son professeur de français ?

             - Qu''a-t-il pu ressentir quand iul passe en conseil de classe et se retrouve seul devant tous ses professeurs ?

              - Qu'a-t-il pu ressentir quand il ne reçoit aucun signe suite à sa lettre d'excuse ?

 

              - .......

      Et revoici ma théorie du coeur tailladé ! Humiliation, culpabilité, injustice, perte de confiance en soi, perte de confiance en l'institution Ecole, perte de confiance en l'adulte... Et comment va se construire Jérome ? Apprendre alors que les professionnels t'ont affirmé que tu étais nul ! Comment ne pas se rebeller ? Quelle violence doit ressentir Jérome ? Quel avenir pense-t-il ?

 

   Comment un établissement scolaire dont la vocation est d'accueillir des jeunes, de les connaître, de reconnaître leur mode fonctionnement, de communication peuvent-ils agir ainsi ? Curieusement, cette violence là n'a pas été médiatisée et pourtant...

        Une nouvelle fois, nous sommes confrontés à la violence de l'institution vis à vis de ses utilisateurs. Une institution violente génère de la violence en retour. Notre système scolaire véhicule une nouvelle fois : soumission, obéissance aveugle, répétition, moulage et conformisme, compétition, alors que ça pourrait être :

        - apprentissage, réflexion, coopération, sens des apprentissages, connaissance de soi, émotions...

 

    Plus j'avance dans ma réflexion, dans la vie et ses vagues, plus je me dépouille en matière d'enseignement et d'apprentissage. On n'apprend rien aux élèves, on tente de les placer dans les meilleures conditions pour qu'ils s'apprennent. L'éducateur, le professeur doit se concentrer sur sa mission prioritaire pour moi :  


     Il est vecteur de confiance en soi, d'image positive, de cadre, d'exemple pour grandir, d'amour...

 


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        De plus en plus, je me concentre sur cette mission et je mesure chaque jour les progrès des jeunes dont j'ai la charge. Je suis toujours surpris qu'ils progressent alors que je doute de la manière dont je leur présente le programme, les apprentissages, les contenus. je ne fais pas comme les autres : nous visionnons des vidéos, chantons, complétons un fichier, réalisons des opérations, de l'escrime, des débats... Il n'y a pas de cahiers de leçons, pas de leçons à apprendre par coeur le soir, pas de notes, de punitions...

       Et je tente tous les jours de les cadrer, les aimer, leur donner confiance, leur renvoyer une belle image, leur donner le goût de l'effort. Je les vois progresser, montrer leurs apprentissages y compris sociaux. les parents viennent me voir pour me dire que la vie a changé à la maison, que leur enfant a repris goût de vivre, d'apprendre, de jouer et rêver. Oui, les techniques pédagogiques sont importantes, mais le plus important, l'indispensable, c'est la confiance en soi... et ça ne se décrête pas.

 

       Ce n'est pas compliqué pourtant, alors pourquoi l'Ecole ne le véhicule pas ? Pourquoi le professeur n'a -t-il pas demandé à Jérome de rester à la fin du cours en lui nommant ce qu'il avait ressenti, comment il aurait pu s'exprimer, comment in peut réparer... Bref, ils se seraient expliqués.

       Puis, comment le conseil de classe ne cherche-t-il pas avec le jeune  des hypothèses de recherche, des solutions, des engagements de chacun pour progresser. Ce n'est pas compliqué, gratifiant pour les acteurs, bénéfique pour le jeune. Jouer une logique gagnant / gagnant.

 

      Je suis désolé, révolté, choqué par ce que mon institution a fait vivre à Jérome, comme certainement à des milliers de jeunes. Or, ce sont les plus fragiles, ces jeunes qui auraient le plus besoin de soins, d'attention, d'intelligence des éducateurs et c'est le contraire qui se passe.

 

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    Et moi, et toi, que fais-tu pour changer cela, pour aider Jérome ? Pour faire évoluer le système ? J'écris, je dénonce, je cherche ... et je travaille avec de nombreux "Jérome".

 

 

          Bonne semaine à tous !

                                   Jean-François Laurent

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commentaires

R
<br /> <br /> J'adhère complètement comme bien souvent avec toi! le système scolaire me revolte et j'espere bien qu'il finira par changer grace à ce genre de temoignage parce que ca commence a bien faire de<br /> briser les gens à un âge où la vie n'a meme pas encore commencé!<br /> <br /> <br /> avec tout mon soutien donc,<br /> <br /> <br /> resti-t<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> Merci ma Titouille, on partage cette vison aussi<br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> <br /> Bonsoir Jean-François<br /> <br /> <br /> Cela fait deux ans que mes enfants sont sortis du système scolaire, tout comme Jérome, (3 apies hqi et dys, une ado , une préado, et un petit de 4 ans et demi)<br /> <br /> <br /> pour les mêmes raisons, l'école a était même jusqu'à nous infliger (pour notre ado ) l'humiliation suprême d'un petit papier bleu (nous avions décidé de sortir du système car notre fille aînée,<br /> s'auto détruisait, ne pouvait plus communiquer, je raccourcis l'histoire, ce serait trop long à tout dire, il y a de quoi écrire un livre !!) , mais heureusement que l'assistante sociale, la<br /> psychologue, l'inspectrice d'académie, sont venues à notre secours,et qu'aujourd'hui tout est rentré dans l'ordre, ( on panse nos plaies)<br /> <br /> <br /> Elles sont au Cned, au début par obligation, puis le temps aidant par plaisir, on a trouvé une autre façon de fonctionner, souvent mon époux et moi trouvons cela injuste, injuste car exclus de<br /> fait ......<br /> <br /> <br /> Alors on se forme, on voyage, on trouve des visites de musée, on a transformé nos vies.<br /> <br /> <br /> Au début il y a eu la peur, la colère, la tristesse, aujourd'hui on s'adapte, on crée, on essaye, on expérimente, on trouve.....<br /> <br /> <br /> Il y a une chose qui marche bien chez les apies pour être happy, c'est la communication non violente,nous cela nous a conduit à mieux communiquer tout en se respectant soit même, en famille, avec<br /> les amis, avec son entourage ,  en tous les cas c'est extra !!<br /> <br /> <br /> Je suis triste de ce qui se passe, car je vois de plus en plus d'enfants comme les miens, sortir du système scolaire purement et simplement, je croyais que nous étions une minorité, et je déplore<br /> que les rangs gonflent,  vraiment navrée et suis d'accord avec toi, c'est du gâchis. Ma peur, qu'elle sera la société de demain??nos enfants auront ils leur  place, ? je tremble tous<br /> les jours rien que d'y penser !<br /> <br /> <br /> cordialement kiki<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> merci pour cette longue réponse très enrichissante et concordante. J'ai eu d'autres témoignages où le CNED étaiit un choix par défaut et est devenu une option volontaire. bien cordialement à toi<br /> et toute ta famille.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> <br /> Il faut comprendre ce que le système scolaire représente dans la tête des enseignants. Il s'agit avant tout d'un pouvoir, d'un rapport de force, d'un jugement. Il ne s'agit pas de donner des<br /> "repères" comme le dit Luc Chatel, lui qui ne cherche qu'à maintenir un système qui lui permet d'avoir des statistiques, des graphiques, des barêmes, des pourcentages et par là même un moyen<br /> de pression sur les enseignants. On manipule plus facilement une coorporation qui se retrouve elle-même en échec, face à l'échec de leurs élèves...Le serpent qui se mord la queue. L'humain<br /> n'a jamais été la priorité des ministres de l'éducation nationale et ne le sera jamais. Pour aucune enfant et bien évidemment pas dès lors pour des enfants APIE. La plupart des enseignants<br /> adhèrent à ce système parce qu'ils y trouvent  la justification à leur entêtement à imposer des notes, des sytèmes d'évaluations cognitives, des barèmes, des sanctions, tout ce qui constitue<br /> la carrière d'un "bon" enseignant selon les critères du ministère. Ce qui est effrayant, c'est que ces enseignants ne voient pas dès lors qu'ils scient eux-mêmes la branche sur laquelle<br /> ils végètent en piaillant contre les élèves alors que c'est la hiérarchie qui les condamne au prolongement sans fin des conflits avec les enfants et les parents. Il faut croire que la caste<br /> enseignante n'arrive pas à faire appel à la lucidité qu'ils réclament chez leurs élèves.<br /> <br /> <br /> La notation des élèves n'est que le reflet de l'incapacité de la plupart des enseignants à entrer dans un rapport humain, existentiel, philosophique, culturel, de développement<br /> personnel...J'imagine très bien la tête d'un enseignant lisant cela. "Mais qu'est-ce qu'il croit celui-là ? C'est totalement irréaliste comme projet. On ne peut rien leur faire comprendre, il n'y<br /> a que les notes et le redoublement qui peut les motiver...etc...etc..."<br /> <br /> <br /> Evidemment, puisqu'eux-mêmes subissent le même fonctionnement féodal avec le suzerain inspecteur qui surveille l'obéissance de ses vassaux du haut de sa toute puissance hiérarchique. Le même<br /> sytème que les conseils d'école d'ailleurs. Proviseur, CPE, enseignants, surveillants et élèves tout en bas de l'échelle. Alors, ils reproduisent la même pression, jusqu'au<br /> traumatisme ou la révolte. Parce que dans la jeunesse, il reste encore et heureusement un instinct de survie qui peut conduire au rejet. Les enfants APIE en savent quelque chose...Et les<br /> enseignants concernés diront qu'il s'agit d'une crise identitaire, de l'adolescence...Vaste connerie qui m'énerve au plus haut point. L'adolescence est le reflet du monde adulte. Qu'il soit<br /> agressif et il ne pourra s'attendre qu'à de l'agressivité. Quel que soit le jeune concerné. Il n'y a que les enfants modelés qui se taisent, ceux qui sont câjolés parce que leurs notes et surtout<br /> leur obéissance valorise leurs enseignants.<br /> <br /> <br /> Quand je vois que le système par évaluations chiffrées rentre désormais à l'école maternelle, je me dis qu'on va droit la tête dans le mur. Et qu'on continuera à guillotiner allégremment la joie<br /> des enfants à être élève. Les APIE comme les autres.<br /> <br /> <br /> Le "Grand" Bernard Henri Lévy disait hier du haut de sa prétention et de ses certitudes sur une radio nationale que la philosophie à l'école est une utopie. On est dans le même sytème de<br /> pensées. il faut préserver les hiérarchies, pas question de mettre les individus sur un pied d'égalité, il doit y avoir des maîtres et des enseignés, et les enseignés ne peuvent espérer atteindre<br /> le niveau d'intelligence des maîtres, ni s'attendre à une relation humaine réellement formatrice, jusqu'à ce que le maître devienne l'enseigné en apprenant à comprendre chaque individu<br /> auquel il a affaire...<br /> <br /> <br /> Les conditionnements sont les piliers des castes. Et mêmes certains intellectuels considérés comme des grands penseurs ne sont que des princes infatués apeurés par la plèbe puante et ignare qui<br /> voudrait accéder à la liberté de pensée. Quelle ignominie, quel irrespect !! Qu'on les enferme dans des écoles dogmatiques tous ces rebelles, ça les dressera. J'appelle ça des "nobles<br /> penseurs", mais dans le sens de la Noblesse monarchique. BHL en est un exemple parfait. L'intellectuel dans toute son horreur.  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les notes, les bilans scolaires, les évaluations nationales sont des étiquettes qu'il faut coller au front des individus. La soumission et le silence sont les étendards qu'il faut leur apprendre<br /> à dresser. D'ailleurs, pour la plupart des enseignants, les enfants ne sont pas des individus, ce ne sont que des esquisses qu'il s'agit de formater...Si on pouvait entrer dans la tête de ces<br /> enseignants là, les livres de Stephen King seraient des histoires dignes de Walt Disney. Alors, il est inutile d'aller leur parler de philosophie, de développement personnel, de regard sur soi,<br /> de conscience de soi, de conscience de l'autre, de conscience de la vie. C'est déjà assez compliqué pour eux d'enseigner le COD, l'attribut du sujet ou l'Union européenne...Ce sont des sujets si<br /> essentiels...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je les hais. Une haine totale. Je n'espère même pas les voir évoluer un jour. Rudolf Steiner disait "qu'il ne faut pas essayer de changer la vieille école; il faut attendre qu'elle meure."<br /> <br /> <br /> Personnellement, je voudrais la tuer de mes mains.<br /> <br /> <br /> Je précise pour finir que je suis instituteur depuis 28 ans.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> ...et moi, qu'est-ce que je fais?<br /> <br /> <br /> L'aîné de mes enfants aussi pourrait s'appeler Jérôme, brisé à plusieurs reprises dans ses plus jeunes années par un système scolaire aberrant. Unhappy APIE, il a changé plusieurs fois d'école<br /> tant le harcèlement est une réalité dès la maternelle. Et moi, fille d'instituteurs, APIE aussi, je tente jour après jour via le monde associatif de faire réfléchir, de susciter la question voire<br /> le doute en matière éducative. Et que m'arrive-t-il à quarante ans? Je suis moi aussi harcelée par l'institution en tant que présidente d'une association de parents d'élèves, cernée par la<br /> mauvaise foi, le mensonge, le rejet de l'être sous couvert d'enseignement catholique. Non je ne suis pas parano, mais je constate avec douleur que l'école et les abords de l'école sont pleins de<br /> Jérôme.<br /> <br /> <br /> Coïncidence? j'organise ce soir un groupe de parole de l'ANPEIP sur le harcèlement et dans deux semaines une conférence-débat à l'école sur la violence...<br /> <br /> <br /> Voilà pourquoi je réagis aujourd'hui par ce message. Ce que je fais moi, adulte responsable pour faire un peu changer les choses, c'est informer et faire se rencontrer les gens, mais au prix<br /> fort: la directrice de l'école me déteste et fait tout pour me faire craquer, quand s'en prendra-t-elle directement à mon cadet?<br /> <br /> <br /> Comme c'est difficile d'être APIE! Portez-vous bien néanmoins,<br /> <br /> <br /> C.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Où habitez-vous ? Je suis bien d'accord avec vous et ce jeune que je décris est certainement sur de nombreux bancs d'école. Quant au harcèlement sur dfes APIES enfant comme adulte, il est bien<br /> réel. On en porte néanmoins une part de responsabilité en raison d'une incapacité à se défendre correctement et à affirmer clairement son "moi"... Long chemin des gens qui n'ont que trop peu ou<br /> mal confiances en eux. en tout cas, merci pour votre réponse et je suis à vos côtés pour ce combat !<br /> <br /> <br />     Bien à vous<br /> <br /> <br />                 Jean-François<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Quelle violence :se voir ainsi rejeté et catalogué comme incapable... Un enfant apie a certes besoin de certaines limites, mais ces limites doivent rester bienveillantes... Il n'est pas toujours<br /> évident d'exprimer un ressenti sans maladresse. La sanction est tellement disproportionnée par rapport à son erreur et comme vous le dites si bien, comment construire ensuite la nécessaire estime<br /> de soi ? Absolument personne n'a le droit de condamner ainsi Jérôme : il n'est pas ce qu'on lui dit ! Il est tellement plus que cela, je lui souhaite de ne pas l'oublier et de parvenir à se<br /> construire ! Qu'il n'oublie pas de croire en lui !<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Merci et mille fois d'accord avec vous<br /> <br /> <br />      Jean-François LAURENT<br /> <br /> <br /> <br />

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